Bienheureuse Rosalie Rendu,
Aux riches, Sœur Rosalie procurait la joie de faire du bien. Souvent on pouvait voir dans le parloir de sa maison, des évêques, des prêtres, des hommes d'État et de la culture. Parmi eux : Donoso Cortes, l’ambassadeur d'Espagne, l'empereur Napoléon III avec sa conjointe, des étudiants de droit, de médecine, des élèves de Polytechnique, qui venaient chercher des informations, des recommandations ou demandaient à quelle porte ils devaient frapper avant de faire une bonne oeuvre. Ainsi vinrent le bienheureux Frédéric Ozanam, cofondateur des “Conférences de Saint Vincent de Paul”, et le vénérable Jean Léon Le Prévost, futur fondateur des Religieux de Saint Vincent de Paul, qui cherchaient des conseils pour mettre en route leurs projets. Chaque jour, par tous les temps, Sœur Rosalie arpentait les rues et les ruelles qui montaient au Panthéon, le versant sud de la Montagne Ste Geneviève - rue Mouffetard, passage des Patriarches, rue de l'Epée de Bois, rue du Pot de Fer. Son chapelet à la main, son lourd panier au bras, elle pressait le pas car elle savait qu'on l'attendait ! Comme la moniale dans le cloître, Sœur Rosalie marchait avec son Dieu : elle lui parlait de cette famille en détresse parce que le père n’avait plus de travail, de ce vieillard qui risquait de mourir seul dans une mansarde: " Jamais je ne fais si bien l’oraison que dans la rue " disait-elle. Sur la tombe de Sœur Rosalie, dans le cimetière de Montparnasse, il y a toujours des fleurs déposées par des gens reconnaissants, et une épitaphe mentionne : "à la bonne Mère Rosalie , ses amis reconnaissants, les pauvres et les riches".
http://www.filles-de-la-charite.org/fr/st_rosalie_rendu.aspx
c'est la Bienheureuse qui me va bien comme modèle
RépondreSupprimercar elle a su faire pour les Pauvres en se servant des riches sans mépriser personne.
TQ